.: Les dernières brèves : > This ancient blog is currently being reactivated within a new technical and legal frame under www.topicsandroses.org... (Le Montag 25 August) Glad to welcome you here, please indulge many modifications in the next period until the autumn 2009. Welcome, read, share... and enjoy! - > Main dans la main contre le mariage forcé, campagne européenne. A Saint-Denis en région parisienne le 7 juin (Le Sonnabend 7 Juni)

Dans le cadre de la Campagne Européenne « Main dans la Main contre les mariages forcés » Le Centre Culturel TAWHID en partenariat avec SPIOR organise une conférence/débat soutenue par la municipalité de Saint-Denis.

Samedi 7 juin à 14h00 à la Bourse du Travail de Saint-Denis 11, rue Genin 93200 Saint-Denis Métro Porte de Paris (ligne 13) Entrée libre

Intervenants :

- Marianne VORTHOREN, représentante de la ville de ROTTERDAM, membre de SPIOR.

- Hamida BEN SADIA, militante associative.

- Fabienne SOULAS, maire adjointe de Saint- Denis déléguée aux droits des femmes.

- Yacob MAHI, docteur en sociologie.

- > Femmes Palestiniennes entre souffrances et résistances (Charleroi, Belgique) (Le Sonntag 6 April)

Dans le prolongement de la Journée internationale de la femme,

les associations «Marianne» et «Femmes Musulmanes de

Belgique» mettent à l’honneur la femme palestinienne.

Femmes Palestiniennes

entre souffrances et résistances

Dimanche 6 avril 2008 à 15 h

Accueil dès 14 h.

Salle «La braise», rue Zénobe Gramme, 21 à 6000 Charleroi

INFOS: 0473/286 375 - 0486/721426 fmbcharleroi@yahoo.com

Stand de livres - Salon de thé

Intervenantes:

Marianne Blume, enseignante à Gaza durant 10 ans. Auteur du livre «Gaza dans mes yeux.»

Dominique Waroquiez, membre de l’Association belgo-palestinienne à Bruxelles.

Renée Mousset, Présidente de l’Association belgo-palestinienne de Liège

Exposition des photographies de Véronique Vercheval évoquant la vie quotidienne en PALESTINE.

- > 14 mars : “RACISME, IDEOLOGIE POST - COLONIALE ... ET LES FEMMES DANS TOUT CELA?” (Bruxelles) (Le Sonntag 9 März)

DANS LE CADRE DE LA SEMAINE D ACTIONS CONTRE LE RACISME COORDONNE PAR LE MRAX

Il y a une nécessité, aujourd’hui, de mener une réflexion concernant la question de « l’idéologie post - coloniale » dans notre société. En effet, c’est à travers un « imaginaire colonial » et des stéréotypes faussés que sont appréhendés les « immigrés post coloniaux », que l’on continue de considérer comme des « sous citoyens », et qui subissent chaque jour une exclusion économique, sociale et politique. Par ailleurs et dans une perspective féminine, il s’agira de mettre en évidence l’instrumentalisation de la question du genre et plus particulièrement de la "femme arabe, musulmane, immigrée", à des fins soi disant féministes, tout en questionnant l’attitude d’un certain « féminisme hégémonique » qui place la femme "blanche", "occidentale" dans un rapport de domination avec les femmes « racisées» [1], et qui dessert la cause de celles qu’il prétend libérer, comme le soulignent les tenantes d’un féminisme postcolonial.

En tant qu’association féminine, cette forme de « racisme » nous interpelle puisqu’elle rend compte d’un mécanisme de domination : l’enfermement des dominés dans leurs "différences" et qui produit de multiples formes de discriminations dans la société belge. C’est dans cette perspective que L’association Femmes Musulmanes de Belgique [2] , en partenariat avec l’association Loqman organisent une rencontre :

“RACISME, IDEOLOGIE POST - COLONIALE ... ET LES FEMMES DANS TOUT CELA?” Le vendredi 14 mars 2008 à 19h30

Aux Facultés Universitaires St Louis Auditoire 1 Boulevard du Botanique 43,1000 Bruxelles

Avec :

- Nadine PLATEAU (Membre de SOPHIA et militante féministe)

- Houria BOUTELDJA (Porte parole du Mouvement des Indigènes de la République)

- Tariq RAMADAN (Professeur d’islamologie à Oxford, professeur invité à Rotterdam et Senior Research Fellow au Japon et à la Lokahi Foundation à Londres)

- Radouane BOUHLAL (Président du MRAX) Le débat sera modéré par Sophie LEONARD (Commission Islam et Laïcité)

- > Resisting Women vous Propose JEUDI 31 JANVIER 08 une Rencontre autour du Livre "Le Coran et les femmes : Une lecture de libération" d’Asma Lamrabet (Le Donnerstag 31 Januar)

La problématique de la "femme musulmane" est depuis longtemps prise en otage entre deux perceptions extrêmes… Celle d’une approche islamique conservatrice très rigide et celle d’une approche occidentale, ethnocentrique et islamophobe. En réponse à cela, se dessine parmi une partie des croyantes musulmanes un nouveau mouvement qui entreprend une relecture du Coran à partir d’une perspective féminine et qui se donne pour objectif de retrouver une véritable dynamique de libération de l’intérieur même de la sphère islamique, dans la perspective d’une "revalorisation" du statut de la femme musulmane.

Dans le cadre du Réseau Resisting Women – Femmes En Résistance et du site www.resistingwomen.net

Vous êtes invité-e-s à une rencontre autour du livre

Le Coran et les femmes : Une lecture de libération

Jeudi 31 JANVIER 2008 de 20H00 à 22H30 Au CEDETIM - 21ter rue

Voltaire - 75011 PARIS (France)

Entrée Libre

Pour tout renseignement, veuillez nous contacter au 06.62.73.78.79

Avec la participation de :

- Asma Lamrabet : Médecin et intellectuelle engagée sur la question de la femme en Islam. Ouvrage le plus récent : Le Coran et les femmes : Une lecture de libération (2007)

- Nadia Oulehri : Avocate au Barreau de Rabat et Présidente de l’association « Action Femmes Juristes ».

-             .: Articles récemment publiés : > MEXICO : MUJERES EN RESISTENCIA, DECLARACIÓN DE OAXACA () - > Why "Topics&Roses"? (2007) - > La longue marche des femmes en Iran (1. Februar 2007) -

Spricht die Subalterne deutsch? Postkoloniale Kritik

Mittwoch 7. November 2007 von Hito Steyerl , translate

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In der Debatte um kulturelle Globalisierung geht es auch viel um so genannte postkoloniale Theorie. In der deutschsprachigen Rezeption solcher Ansätze werden jedoch theoretische und künstlerische Ansätze, die aus der lokalen Geschichte von Migration und Minorisierung entstanden sind, so gut wie nicht berücksichtigt... Eine wichitige, theoretische Analyse, die 2002 geschrieben wurde und als Grundtext für die Debatte um die Beziehungen zwischen internationalen Wegen der Globalisierung und Einfluss der lokalen Kulturen hier von Resisting Women heute also veröffentlicht wird.

In der Debatte um kulturelle Globalisierung geht es auch viel um so genannte postkoloniale Theorie. Was ist darunter zu verstehen? Laut Ruth Frankenberg und Lata Mani (1993, 292) bezeichnet Postkolonialität eine spezifische "conjuncture" gesellschaftlicher Kraftfelder sowie eine auf die lokalen Verhältnisse bezogene Art der politischen Verortung. Geopolitische Machtgefälle üben einen starken Einfluss auf diese gesellschaftlichen Beziehungen aus. Sie beeinflussen die Entstehung bestimmter Subjektivitäten - und somit auch die Produktion von Kunst sowie die Herausbildung ästhetischer und kognitiver Kategorien ihrer Wahrnehmung. Da globale Machtbeziehungen heute überall auf der Welt die Lebensbedingungen strukturieren, ist der Ort, an dem nach Frankenbergs und Manis Definition postkoloniale Machtbeziehungen wirken, somit ebenfalls ubiquitär. Er liegt nicht außerhalb gesellschaftlicher Praxen oder jenseits der Grenzen westlicher Gesellschaften, sondern reproduziert sich in ihnen als gesellschaftliches Verhältnis gleichzeitiger Ein- und Ausschließung.

In der deutschsprachigen Rezeption solcher Ansätze werden jedoch theoretische und künstlerische Ansätze, die aus der lokalen Geschichte von Migration und Minorisierung entstanden sind, so gut wie nicht berücksichtigt. Stattdessen werden fast ausschließlich angloamerikanische Ansätze rezipiert. Umgekehrt tauchen Migranten und Angehörige von Minderheiten in diesem Textkorpus ebenfalls bevorzugt als wortlose und ohnmächtige Gestalten auf, so etwa in Homi Bhabhas einflussreichem Text Dissemi-Nation (Bhabha 1997, 186f.). Dort wird, im Anschluss an John Berger, ein türkischer Gastarbeiter in Deutschland als stummer Arbeitsautomat und "sprachlose Präsenz" beschrieben. So wird ein Bild hilfloser Subalternität erzeugt, das insgesamt nicht nur die Wahrnehmung von Migranten und Minorisierten, sondern auch aller ihrer Äußerungen prägt. Ein weiteres Vorurteil über postkoloniale Theoriebildung lautet, dass diese im deutschen Kontext ohnehin nur eingeschränkt relevant sei, da Deutschlands Kolonien kaum der Rede wert seien und auch die nationalsozialistische Unterwerfungspolitik nicht mit der Problematik eigentlicher Kolonialherrschaft zu vergleichen sei (Bronfen/Marius 1997, S.8). Die einzige Möglichkeit der Adaption sei daher die Untersuchung der "Effekte der Massenmigration von Menschen und der globalen Zirkulation von Zeichen, Waren und Informationen" (ebd.). Was damit gemeint ist, ist nicht etwa der paradoxe Umstand, dass zwar Zeichen, Waren und Personen relativ ungehindert vom Norden in den Süden zirkulieren können - aber nicht unbedingt umgekehrt. Mit den "Effekten globaler Massenmigration" ist auch nicht die fortwährende neokoloniale Ungleichheit gemeint, die sich auch innerhalb westlicher Gesellschaften in Form kontinuierlicher Ungleichberechtigung von Migranten und Minderheiten reproduziert. Was hingegen mit den Effekten gemeint ist, sind Banalitäten wie der Umstand, "dass ich als Süddeutscher in einen Club in Zürich gehe, wo ich einen Menschen dunkler Hautfarbe mit seinen Freunden Schweizerisch reden höre" (S.6f). Diese und andere Erlebnisse verleiten die Autoren dazu, postkoloniale Machtverhältnisse als eine Art Disco zu beschreiben, in der neben "DJ-Kultur" auch "Fusion Cooking" betrieben werde. Dies belege die "Produktivität interner Differenzen" (S.3).

Schon eines der frühen künstlerischen Zeugnisse der Anwesenheit etwa von Afrikanern in Deutschland verweist jedoch keineswegs auf harmonische Kulturkontakte. Albrecht Dürers Gemälde eines Afrikaners in Augsburg (1508) zeigt offensichtlich den Sklaven einer dort ansässigen Handelsgesellschaft. Schon in der ersten Phase der Kolonisation Lateinamerikas und Asiens lieferten deutsche Handelsgesellschaften wie die Tucher den größten finanziellen Beitrag zur Unterwerfung, Ausplünderung und teilweisen Ausrottung der dort lebenden Populationen. Der Afrikaner kam also nicht zufällig nach Augsburg, sondern im Rahmen eines sich damals globalisierenden internationalen Sklavenhandels, der mehrere Kontinente umspannte. Auch dabei mischten deutsche Handelshäuser maßgeblich mit. So wurde etwa der erste Asiento, eine Art Lizenz auf den Erwerb von Sklaven, 1528 an die Deutschen Eynger und Sayler vergeben. (Kloes 1985, S.84) Einen maßgeblichen deutschen Beitrag zur Geschichte der Kolonisation kann nur verneinen, wer solche ökonomischen und politischen Zusammenhänge gänzlich außer Acht lässt.

Auch heute sind Migrationsbewegungen nur zum geringeren Teil voluntaristisch inspiriert, bewegen sich aber im Kontext eines sich zunehmend globalisierenden Weltmarkts. Dementsprechend betonen Autoren wie Ha (Ha 2002) die ökonomischen und politischen Machtgefälle, welche die postkoloniale Situation strukturieren, sowie Kontinuitäten in der ökonomischen Funktion von Einwanderern und Minderheiten als "Konjunkturpuffer", industrielle Reservearmee und Arbeitsknechte.

"Obwohl es wichtige Unterschiede zwischen Wander-, Zwangs- und Gastarbeitern gibt und diese keinesfalls gleichgestellt oder vereinheitlicht werden können, ist es lohnend, nach Verbindungslinien zu suchen. Dadurch wird es möglich, Differenzen wie auch gemeinsame Elemente sichtbar zu machen, die einerseits Aussagen über nachhaltig wirkende Strukturen und epochenübergreifende Diskurse und Praktiken ermöglichen. (...) Wenn wir uns die Ausgangsgrundlage der postkolonialen Migration in der BRD anschauen, dann fallen bereits auf den ersten Blick eine Reihe von historischen, diskursiven und funktionalen Parallelen zwischen sog. Wander-, Fremd- und Gastarbeitern auf, die auf fortgesetzte rassistische Kolonialpraktiken in Deutschland hindeuten" (ebd.) Wer von "kolonialen Präsenzen schweige", so Ha, solle lieber gar nicht erst anfangen über Phänomene wie "Hybridität" oder Postkolonialismus zu sprechen.

Postkolonialität sei nämlich "in erster Linie kein chronologischer Epochenbegriff, der die Zeit nach der formellen politischen Unabhängigkeit von der westlichen Kolonialmacht markiert, sondern eine politisch motivierte Analysekategorie der historischen, politischen, kulturellen und diskursiven Aspekte des unabgeschlossenen Kolonialdiskurses" (Ha 1999). Sie umfasst nach dieser Lesart "einen Ort der politischen Verortung. Dieser Ort ist in das Gedächtnis und das Vermächtnis einer kolonialen Vergangenheit und seiner gegenwärtigen Ausformungen sowie Wirkungsweisen eingewoben." (Gutierrez Rodriguez 2000) Die Unterschiede zwischen den verschiedenen lokalen "conjunctures" von Postkolonialität müssen also in einer lokal spezifischen Analyse ermittelt werden. Diese Untersuchung ermöglicht auch die Entwicklung analytischer Instrumente, die den lokalen historischen und politischen Hintergrund von globalisierungsspezifischen Phänomenen der Ethnisierung, Vergeschlechtlichung und klassenspezifischen Verortung in Betracht ziehen. Die Analyse postkolonialer, feministischer und antirassistischer Kritik bedeutet hier, auf den geographischen und politischen Kontext zu achten, in dem sie produziert, und durch den sie geformt wird.

Dies gilt vor allem auch für eine kritische Betrachtung jener künstlerischen und theoretischen Formsprachen, die im Zusammenhang postkolonialer Kritik immer wieder als ihr privilegiertes Medium genannt wurden, nämlich sogenannte hybride Mischformen (Erel, 1999). Wie Umut Erel betont, unterliegen die Möglichkeiten des Hybriditätsdiskurses nicht nur analytischen und strategischen Begrenzungen. Es bilden sich im Rahmen eines globalen westlich dominierten Kapitalismus, der von lokalen Differenzen gespeist wird, auch Hierarchien verschiedener kultureller Mischformen und Genres heraus. Diese bewirken, dass vor allem anglo-amerikanische Formen von Hybridität gegenüber anderen privilegiert werden, und als universelle und alleingültige Beispiele kultureller Mischung interpretiert werden. Im Rahmen der Verwertungsbedingungen der globalen Kulturindustrie werden sie verdinglicht, exotisiert und sexualisiert, und somit depolitisiert. Auch in dieser Hierarchisierung kultureller Mischformen setzt sich eine Rangordnung durch, die die Produkte ökonomisch und militärisch dominanter Länder wie etwa England oder der USA privilegiert - kulturelle Produktionen aus dem globalen Süden jedoch als archaisch, zurückgeblieben und somit minderwertig verwirft. Die Hierarchien internationaler Arbeitsteilung setzen sich unmittelbar in kulturrassistische Hierarchien im ästhetischen Bereich um. Erst eine Rekontextualisierung verschiedener Formsprachen kann diese reduktionistischen Lektüren als Effekte diskursiver Machtverhältnisse im Kontext globaler kapitalistischer Verwertungsformen interpretieren.

Demgegenüber erweist eine Analyse verschiedener künstlerischer und theoretischer Formsprachen in ebenso verschiedenen postkononialen "conjunctures" die globale Interdependenz (Shohat, Stam 2000, 28) verschiedener Artikulationsformen weltweit. Gegenüber einer einseitig auf die kulturelle Produktion des Nordens ausgerichteten Kulturwissenschaft plädieren Ella Shohat und Robert Stam für eine an der Welt-System-Theorie (Wallerstein 1974, 1980) ausgerichtete Analyse der Auswirkungen globaler Ungleichheit auf kulturelle und theoretische Artikulationen weltweit. Gegenüber eurozentrischen Verengungen favorisieren sie die Untersuchung "multitemporaler Heterogenitäten", also die Analyse von gleichzeitigen, ineinander überblendeten Raum-Zeitlichkeiten, welche die Produktion sozialer Texte beeinflussen. Dieser Ansatz geht von der Annahme aus, dass strukturelle Überentwicklung und Unterentwicklung einander nicht nur auf ökonomischem Gebiet beeinflussen, sondern auch auf künstlerische Artikulationen einwirken.

Dies wird insbesondere dann evident, wenn nicht nur postkoloniale Kontexte im globalen Nord-Westen untersucht werden, sondern diese auch mit feministischen Artikulationen weltweit ins Verhältnis gesetzt werden. So unterscheiden sich postkoloniale Kontexte in Osteuropa sowohl in ihren formalen Artikulationen als auch in den in ihnen manifestierten multiplen Herrschaftslogiken in Bezug auf Kolonialismus, patriarchal organisierten Nationalismus, Militarisierung und Neokolonialismus (Grzinic 2000, Papic 1999).

Was bei der Einordnung verschiedener kultureller und theoretischer Produktionen in verschiedenen postkolonialen Kontexten berücksichtigt werden muss, sind somit die lokal spezifischen Bedingungen ihrer Produktion. Auch die postkolonialen kulturellen Mischformen des Nordens sind in die Produktionsweisen des globalen Kapitalismus verstrickt und reproduzieren somit existierende Machtgefälle im Kontext internationaler Arbeitsteilung. Soziale Ungleichheit wird als kulturelle Differenz, oder sogar Defizienz codiert und somit unsichtbar gemacht. Diese stetige Reproduktion kulturalisierter Ungleichheit bildet das Gesetz der "ungleichmäßigen Entwicklung" des globalen Kapitalismus. Eurozentrische Hierarchisierungen verschiedener postkolonialer Kontexte reproduzieren somit kulturrassistische Ausgrenzungsmechanismen, die ihrerseits wiederum ein fundamentales strukturelles Element globaler kapitalistischer Formen der Verwertung und/oder Ausbeutung darstellen.

In Bezug auf die Kontextualisierung verschiedener postkolonialer Artikulationen im Rahmen ihrer globalen Interdependenz ist somit in Abwandlung eines Spruches von Gayatri Spivak zu fragen "What sort of coding has produced this text?" (Spivak 1990, 19). Spivaks Interesse richtet sich darauf, welche spezifischen Machtverhältnisse es einem Individuum ermöglichen, sich in einer bestimmten Logik zu beschreiben und zu erklären. (Gutierrez Rodriguez 2001)

In diesem Sinne müssen wir in Bezug auf die Übertragung postkolonialer Ansätze in den deutschen Kontext mit Spivaks Worten also nicht nur fragen: Can the subaltern speak?, oder auch Can the subaltern speak German? Die Frage muss vielmehr lauten: But even if he or she has been talking on for centuries - why didn’t anybody listen?

Hito Steyerl, 2002

http://translate.eipcp.net

Hito Steyerl arbeitet als Filmemacherin, Videokünstlerin und Autorin. Dr. phil, lehrt gegenwärtig am Goldsmiths College (London) Cultural Studies und postkoloniale Theorie. Gastprofessuren und Lehraufträge u.a. in Berlin, Wien, München, Hannover; Schwerpunktthemen: kulturelle Globalisierung, globaler Feminismus, Kultur und Migration im Rahmen einer Übertragung postkolonialer Kritik in den deutschsprachigen Raum; mehrere Auszeichnungen für Filme; arbeitet gegenwärtig an einem künstlerischen Beitrag für die Documenta 12; Herausgeberin (mit Encarnación Gutiérrez Rodriguez) von Spricht die Subalterne deutsch? Postkoloniale Kritik und Migration. Münster: Unrast 2003. Im Erscheinen: Die Farbe der Wahrheit. Dokumentarismen im Kunstfeld. Wien: Turia und Kant 2006.

Spricht die Subalterne deutsch? Migration und postkoloniale Kritik, von Hito Steyerl (Autor), Encarnaci Gutierrez Rodriguez (Autor), Unrast Verlag

The transnational multi-year research project translate

The transnational multi-year research project translate aims at exploring the political articulation of the notion of cultural translation in artistic practices as well as in political social movements through a number of arts and exhibition projects, discursive events and networking practices from 2005 to 2008.

translate starts from a thorough critique of the notion of translation. This has become the key metaphor of contemporary cultural discourse in a postdialectical era, regarded as having overcome binary divisions and metaphysical thinking, providing a model for a process of unceasing mediation beyond fixed identities and stable border lines. Derived from concrete literary and linguistic practice, the notion has taken on an overburdened role, seemingly resolving any problem from universality to transnational subjectivities, obsessively translating political and social processes into cultural ones.

The inflationary use of the concept has concealed the radical consequences that a practical implementation of cultural translation would have for the realm of national culture, which is based on constructing exclusive national canons, national systems of education, and thus national cultural elites, which are firmly entrenched in the stable material conditions that support them. Any real attempt to promote cultural translation would invariably change a system in which global culture is the result of the addition of national ones. The constituencies of cultural translation have been identified by Etienne Balibar as cosmopolitans and migrants or other groups, which are not supported by the traditional infrastructure of national culture or by the political structure of the nation state; but is there any concrete sphere of social or political articulation today for them? Where would that sphere be located? Along which positive categories would it have to be conceived of, and by what kind of practices would it have to be promoted? Is cultural translation a way of unfolding difference rather than managing it? What practical consequences does it have for working in a transnational framework?

The project follows these questions along four thematic strands: critique of culturalisation, processes of social recomposition, beyond postcolonialism: the production of the global common, practices of multilinguality vs. national language-policies

Bibliographie

Homi K. Bhabha (1997): "DissemiNation: Zeit, Narrative und die Ränder der modernen Nation". In: Elisabeth Bronfen/Benjamin Marius (1997): Hybride Kulturen. Tübingen: Stauffenburg Verlag, 149-194.

Elisabeth Bronfen/Benjamin Marius (Hg.) (1997): Hybride Kulturen. Tübingen: Stauffenburg Verlag.

Umut Erel (1999): "Grenzüberschreitungen und kulturelle Mischformen als antirassistischer Widerstand?" In: Cathy Gelbin/ Kader Konuk/ Peggy Piesche (Hg.): Aufbrüche. Kulturelle Produktionen von Migrantinnen, Schwarzen und jüdischen Frauen in Deutschland. Königstein.

Ruth Frankenberg / L. Mani (1993): "Crosscurrents, Crosstalk: Race, ’Postcoloniality’ and the Politics of Location". In: Cultural Studies 7.2, 292-310.

Encarnación Gutiérrez Rodríguez (1999): Intellektuelle Migrantinnen - Subjektivitäten im Zeitalter von Globalisierung. Eine postkoloniale dekonstruktive Analyse von Biographien im Spannungsverhältnis von Ethnisierung und Vergeschlechtlichung. Opladen.

(2001): "Fallstricke des Feminismus. Das Denken ’kritischer Differenzen’ ohne geopolitische Kontextualisierung. Einige Überlegungen zur Rezeption antirassistischer und postkolonialer Kritik" In: polylog. Zeitschrift für interkulturelles Philosophieren 4 (1999), 13-24.

Marina Grzinic (2000): "Spectralisation of Europe". In: Timothy Druckrey (Hg.): The Net_Condition: Art and Global Media. Boston, Karlsruhe.

Kien Nghi Ha (1999): Ethnizität und Migration. Opladen.

(2002): Postkoloniale Migration, Rassismus und die Frage der Hybridität u.v.M.

Erhard Kloes (1985): Die Herren der Welt, Köln.

Zarana Papic (1999): "Women in Serbia: Post-Communism, War and Nationalist Mutations". In: Sabrina P. Ramet (Hg.): Gender politics in the Western Balkans. Providence.

Ella Shohat, Robert Stam (2000): "Narrativizing Visual Culture - towards a polycentric aesthetics". In: Nicholas Mizoeff (Hg.): The Visual Culture Reader. London, New York.

Gayatri Chakravorty Spivak (1988): "Can the Subaltern Speak?" In: C. Nelson / L. Grossberg (Hg.): Marxism and the Interpretation of Culture. Chicago.

Immanuel Wallerstein (1974): The Modern World-System, I: Capitalist Agriculture and the Origins of European World-Economy in the Sixteenth Century. New York & London: Academic Press, 1974.


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