.: Les dernières brèves : > This ancient blog is currently being reactivated within a new technical and legal frame under www.topicsandroses.org... (Le lundi 25 août) Glad to welcome you here, please indulge many modifications in the next period until the autumn 2009. Welcome, read, share... and enjoy ! - > Main dans la main contre le mariage forcé, campagne européenne. A Saint-Denis en région parisienne le 7 juin (Le samedi 7 juin)

Dans le cadre de la Campagne Européenne « Main dans la Main contre les mariages forcés » Le Centre Culturel TAWHID en partenariat avec SPIOR organise une conférence/débat soutenue par la municipalité de Saint-Denis.

Samedi 7 juin à 14h00 à la Bourse du Travail de Saint-Denis 11, rue Genin 93200 Saint-Denis Métro Porte de Paris (ligne 13) Entrée libre

Intervenants :

- Marianne VORTHOREN, représentante de la ville de ROTTERDAM, membre de SPIOR.

- Hamida BEN SADIA, militante associative.

- Fabienne SOULAS, maire adjointe de Saint- Denis déléguée aux droits des femmes.

- Yacob MAHI, docteur en sociologie.

- > Femmes Palestiniennes entre souffrances et résistances (Charleroi, Belgique) (Le dimanche 6 avril)

Dans le prolongement de la Journée internationale de la femme,

les associations « Marianne » et « Femmes Musulmanes de

Belgique » mettent à l’honneur la femme palestinienne.

Femmes Palestiniennes

entre souffrances et résistances

Dimanche 6 avril 2008 à 15 h

Accueil dès 14 h.

Salle « La braise », rue Zénobe Gramme, 21 à 6000 Charleroi

INFOS : 0473/286 375 - 0486/721426 fmbcharleroi@yahoo.com

Stand de livres - Salon de thé

Intervenantes :

Marianne Blume, enseignante à Gaza durant 10 ans. Auteur du livre « Gaza dans mes yeux. »

Dominique Waroquiez, membre de l’Association belgo-palestinienne à Bruxelles.

Renée Mousset, Présidente de l’Association belgo-palestinienne de Liège

Exposition des photographies de Véronique Vercheval évoquant la vie quotidienne en PALESTINE.

- > 14 mars : “RACISME, IDEOLOGIE POST - COLONIALE ... ET LES FEMMES DANS TOUT CELA ?” (Bruxelles) (Le dimanche 9 mars)

DANS LE CADRE DE LA SEMAINE D ACTIONS CONTRE LE RACISME COORDONNE PAR LE MRAX

Il y a une nécessité, aujourd’hui, de mener une réflexion concernant la question de « l’idéologie post - coloniale » dans notre société. En effet, c’est à travers un « imaginaire colonial » et des stéréotypes faussés que sont appréhendés les « immigrés post coloniaux », que l’on continue de considérer comme des « sous citoyens », et qui subissent chaque jour une exclusion économique, sociale et politique. Par ailleurs et dans une perspective féminine, il s’agira de mettre en évidence l’instrumentalisation de la question du genre et plus particulièrement de la "femme arabe, musulmane, immigrée", à des fins soi disant féministes, tout en questionnant l’attitude d’un certain « féminisme hégémonique » qui place la femme "blanche", "occidentale" dans un rapport de domination avec les femmes « racisées » [2], et qui dessert la cause de celles qu’il prétend libérer, comme le soulignent les tenantes d’un féminisme postcolonial.

En tant qu’association féminine, cette forme de « racisme » nous interpelle puisqu’elle rend compte d’un mécanisme de domination : l’enfermement des dominés dans leurs "différences" et qui produit de multiples formes de discriminations dans la société belge. C’est dans cette perspective que L’association Femmes Musulmanes de Belgique [3] , en partenariat avec l’association Loqman organisent une rencontre :

“RACISME, IDEOLOGIE POST - COLONIALE ... ET LES FEMMES DANS TOUT CELA ?” Le vendredi 14 mars 2008 à 19h30

Aux Facultés Universitaires St Louis Auditoire 1 Boulevard du Botanique 43,1000 Bruxelles

Avec :

- Nadine PLATEAU (Membre de SOPHIA et militante féministe)

- Houria BOUTELDJA (Porte parole du Mouvement des Indigènes de la République)

- Tariq RAMADAN (Professeur d’islamologie à Oxford, professeur invité à Rotterdam et Senior Research Fellow au Japon et à la Lokahi Foundation à Londres)

- Radouane BOUHLAL (Président du MRAX) Le débat sera modéré par Sophie LEONARD (Commission Islam et Laïcité)

- > Resisting Women vous Propose JEUDI 31 JANVIER 08 une Rencontre autour du Livre "Le Coran et les femmes : Une lecture de libération" d’Asma Lamrabet (Le jeudi 31 janvier)

La problématique de la "femme musulmane" est depuis longtemps prise en otage entre deux perceptions extrêmes… Celle d’une approche islamique conservatrice très rigide et celle d’une approche occidentale, ethnocentrique et islamophobe. En réponse à cela, se dessine parmi une partie des croyantes musulmanes un nouveau mouvement qui entreprend une relecture du Coran à partir d’une perspective féminine et qui se donne pour objectif de retrouver une véritable dynamique de libération de l’intérieur même de la sphère islamique, dans la perspective d’une "revalorisation" du statut de la femme musulmane.

Dans le cadre du Réseau Resisting Women – Femmes En Résistance et du site www.resistingwomen.net

Vous êtes invité-e-s à une rencontre autour du livre

Le Coran et les femmes : Une lecture de libération

Jeudi 31 JANVIER 2008 de 20H00 à 22H30 Au CEDETIM - 21ter rue

Voltaire - 75011 PARIS (France)

Entrée Libre

Pour tout renseignement, veuillez nous contacter au 06.62.73.78.79

Avec la participation de :

- Asma Lamrabet : Médecin et intellectuelle engagée sur la question de la femme en Islam. Ouvrage le plus récent : Le Coran et les femmes : Une lecture de libération (2007)

- Nadia Oulehri : Avocate au Barreau de Rabat et Présidente de l’association « Action Femmes Juristes ».

-             .: Articles récemment publiés : > MEXICO : MUJERES EN RESISTENCIA, DECLARACIÓN DE OAXACA () - > Why "Topics&Roses" ? (2007) - > La longue marche des femmes en Iran (1er février 2007) -

25 Novembre tous les jours ! (Italie)

jeudi 20 décembre 2007 par Quelle che non ci stanno , Ni Una Mas !

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Un texte politique, féministe et radical majeur. Cet Appel à manifestation, pour le 24 novembre 2007, veille de la Journée internationale contre les Violences faites aux femmes à Bologne en Italie, est aussi un morceau de bravoure et d’anthologie pour les féministes européennes. Sur un ton de colère qui rappelle les plus grandes heures du féminisme européen, il appelle à l’action directe de rue contre les violences faites aux femmes, dans un contexte dangereux pour toutes de déport de la question de la violence masculine en Italie vers la problématique de l’expulsion des immigrés.

Pour trouver d’autres documents, récits et analyses autour de cet évènement, cliquez ici

Le 25 novembre, c’est la Journée internationale contre les violences des hommes contre les femmes, même si on n’a pas besoin d’un jour en particulier pour se souvenir de toutes les femmes qui n’ont pas survécu aux violences des hommes à la maison ou dehors. Ils nous le rappellent chaque jour, les journaux, les radios, les journaux TV, qui cherchent à faire en sorte que nous les femmes et les lesbiennes, ayons peur de sortir seules et de circuler librement, qui font grandir le besoin de sécurité ; besoin de sécurité qui, d’après eux, ne peut être assuré que par l’Etat et les institutions (police, famille…) .

Ils cherchent à instrumentaliser cette peur contre les « différents », les étrangers, les pauvres de la terre, ils cherchent à nous faire oublier que la majeure partie des violences est exercée à la maison, ou par son propre compagnon, ou ses propres amis ou par tous ces braves garçons qui sont sympas jusqu’au moment où on leur dit non.

Ils vont fouiller dans la vie sexuelle des victimes, dévoilent leur nom, alors qu’ils cachent autant qu’ils peuvent les informations sur les violeurs.

Entre les lignes, ils laissent entendre qu’on l’a bien cherché, mais en fait, ils nous violent parce qu’on est jeunes, parce qu’on est belles, parce qu’on est moches, parce qu’on est lesbiennes, parce qu’on est vieilles, parce qu’on se donne, parce qu’on se donne pas, parce qu’on est.

Les institutions instrumentalisent la violence exercée contre nous pour pouvoir appliquer leurs décrets racistes et expulser les désespérés. Ils veulent nous faire croire que la violence contre nous existe à cause de la dégradation sociale, mais on sait parfaitement qu’elle existe dans toutes les classes sociales, toutes les communautés, toutes les religions, partout où il y a des hommes, parce que la violence sexuelle est faite par les hommes contre les femmes sans distinction d’environnement social.

Quand les femmes sont solidaires des agressées, ils les transforment en espionnes sordides, les isolent de leur communauté, comme c’est arrivé à cette femme roumaine qui a dénoncé son voisin. Comme remerciement, la police a détruit le camp où elle vivait, elle et aussi d’autres femmes. En fait, il paraît que notre culture produit seulement de braves gens, comme ce médecin de Bologne qui a mis en pièce sa fille à la hache, « accablé » parce que sa femme l’avait abandonné pour échapper à sa violence.

Il y a ceux qui affirment qu’il suffirait bien de deux lampadaires pour rendre une rue plus sûre, mais une rue sombre n’est certainement pas plus dangereuse qu’une maison bien éclairée, avec un connard qui t’attend pour défouler ses frustrations sur ton corps. La violence sexuelle n’est pas dans une ruelle sombre, elle est dans l’esprit de beaucoup de ces messieurs les hommes. C’est dans leur tête qu’il faudrait mettre des lampadaires !!! Au contraire, les médias nous empestent avec des images de « femmes accessibles » à toutes les volontés masculines, contribuant à la culture du viol.

Ils veulent nous faire croire qu’avec plus de police, on sera plus en sécurité, mais nous n’oublions pas les violences faites sur les prisonnières politiques des années 80, dans les casernes et les commissariats ; nous n’oublions pas les violences subies par nos soeurs prostituées qui doivent se vendre à un représentant de l’ordre pour avoir la paix ; nos n’oublions pas les harcèlements sexuels subis à Genève lors du G8, ni toutes les femmes tuées par leur compagnon policier, gendarme ou gardien de prison.

S’ils doivent mettre quelqu’un hors de l’Italie, si l’on suit cette logique, c’est tous les hommes qu’ils doivent mettre dehors car chacun d’eux peut constituer un danger pour nous femmes et lesbiennes, et même il faudrait mieux les virer de la planète, afin qu’aucune femme ne soit plus en danger.

C’est pourquoi, le 24, nous manifesterons, nous survivantes, recueillerons la colère de toutes les femmes absentes parce qu’elles n’ont pas vécu jusqu’à cette date et nous hurlerons encore plus fort jusque ce que, par terre, ce soit les hommes qu’on trouve et non plus nous, les femmes, lesbiennes, filles et enfants...

Ne comptez pas sur notre silence mais seulement sur notre rage !

Lors de la manifestation non mixte de Rome, pour un jour au moins, on ressentira une émotion forte, en reprenant les places, les rues et l’action directe !!! À ce moment de l’histoire, ce n’est plus suffisant de s’asseoir au bureau et d’écrire des textes, d’être bien élevées, de nourrir quelques espoirs envers les femmes qui ont un peu de pouvoir politique, de continuer à discuter à l’infini s’il faut être séparatiste [1] ou non, nous devons retourner à une pratique vraie et efficace de lutte quotidienne, unies, avec la perspective, de jour en jour plus concrète, de ne plus jamais être victimes… jamais plus seules… jamais plus violées… En ce jour nous revendiquons toutes les pratiques de lutte, des femmes et des lesbiennes, nécessaires pour vaincre la violence des hommes, le viol et sa culture.

SOLIDARITE ENTRE FEMMES !!!

Samedi 24, 14h, piazza della reppubblica

Manifestation nationale des femmes et des lesbiennes contre la violence des hommes.

Quelle che non ci stanno ("Celles qui n’acceptent pas")

Ni una mas ("Pas une de plus")

(Traduction Sylvie Coupey)

Photo tirée de www.controviolenzadonne.org/

[1] ici séparatiste se réfère aux longues discussions ayant comme sujet la non-mixité de la manifestation.


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